L’eau, source de vie, parcourt de nombreux kilomètres à travers le sol : c’est ainsi que les cavités se forment. Les spéléologues explorent, étudient et découvrent ces magnifiques réseaux exondés mais de nombreux obstacles stoppent les explorations. Ce sont parfois des trémies, des passages étroits ou l’eau elle-même. C’est le domaine de la spéléologie subaquatique, ou plongée souterraine. Il se présente sous la forme de siphons ou de sa manifestation extérieure : les résurgences.
Pour continuer d’avancer, ces aventuriers cavernicoles ont mis au point des techniques d’exploration subaquatiques.
Depuis les premiers pas, en pieds lourds, ces techniques n’ont jamais cesser de progresser, jusqu’à arriver à nos jours à une technicité de pointe avec du matériel très spécialisé . Chaque innovation apporte son lot de nouvelles découvertes. Aujourd’hui, les découvertes se poursuivent parfois à des distances dépassant plusieurs kilomètres de galerie entièrement noyées.
Les spéléologues stoppés lors d’une exploration par un siphon, font appel aux spéléonautes pour continuer leurs aventures. Bien que les plongées s’effectuent souvent seul, la spéléologie subaquatique est un sport d’équipe.
Matériel
La redondance est le maître mot : le matériel est adapté de la plongée sous marine et est systématiquement doublé afin d’assurer la sécurité.
Le spéléonaute est équipé, au minimum, de deux bouteilles de plongée (ou de recycleurs, ou des deux combinés), de deux détendeurs, d’un moyen de flottabilité (souvent comportant deux systèmes redondants), d’une combinaison adaptée, de deux moyens de décompression (ordinateur, table), d’un dérouleur de fil d’Ariane (afin de garantir le retour du plongeur et aussi pour pouvoir topographier la cavité explorée), d’un compas, d’un sécateur, d’un casque, de plusieurs éclairages…
La maitrise de l’ensemble du matériel dans l’environnement particulier est indispensable.
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